Pierandré se forme aux arts plastiques avant d’entrer au conservatoire d’art dramatique. Sa rencontre avec André Steiger est capitale et lui permet de développer ses qualités d’acteur. Il se produit dès lors sur de nombreuses scènes romandes, tourne au cinéma, chante et participe à diverses installations vidéo. En 1994, il crée le personnage de Greta Gratos qui devient son double artistique, des fameux T-dansants de l’Usine jusqu’à des événements à Lisbonne ou San Francisco. Il devient elle et s’exprime sur la scène culturelle genevoise, dans des concerts, des performances, des spectacles, des chroniques et des expositions.
Sous son masque de tragédienne, comme issue du théâtre élisabéthain ou du Kabuki japonais, Greta Gratos promène sa voix grave et sa longue silhouette, mêlant intimement fard et transparence. « Elle est la couleur de mon âme et mon plus bel outil ». A travers le personnage de Greta, Pierandré s’interroge sur la nature humaine et particulièrement sur cette façon de classifier chacun et chacune en catégories distinctes selon leur lieu d’origine, sexe, genre et position sociale.
Œuvres (sélection non exhaustive)
Albums
C’est injuste, ou bien pas, avec Nic Ulmi, 1997
Pandora’s Dream, 2004
Quand la nuit descend, avec Naïche Barbaglia, 2007
Cinéma
01.03.06, de Kate Reidy
Saxifrages, court-métrage de Séverine Barde,
Pas de télé, pas de café, pas de sexe, long-métrage de Romed Wyder
Le collier de Vénus, moyen-métrage de Yan Ciszewki
Greta Gratos, documentaire long-métrage de Séverine Barde
Théâtre
Pour en finir avec le jugement de Dieu, d’Antonin Arthaud, mise en scène René-Claude Emery
Le cabaret d’Avant-Guerre, mis en scène par Loulou, tournée suisse
Ploufft le petit fantôme, de Maria Machado, mis en scène par Roberto Salomon, Théâtre Am-Stram-Gram
Yvonne, princesse de Bourgogne, de Witold Gombrowitz, mise en scène de Geneviève Guhl, Théâtre de la Comédie
Plus d’informations :
Instagram @gretagratos1010