L’artiste questionne le fonctionnement de la société « administrée » dans laquelle nous vivons tout en se concentrant sur le thème du pouvoir et du contrôle. Pour ce faire, Isabelle Klaus a eu accès aux documents que les divers services de l’Hospice général détiennent à son sujet. Ces données apparemment objectives ont été censurées par ses soins. Cette œuvre aborde la problématique de l’accès aux documents et de leur confidentialité, et questionne le statut du document administratif qui, dans certaines circonstances, entre dans le champ de l’art et pose la problématique du droit d’auteur-e.
Réalisation
Les documents une fois photocopiés, numérisés puis censurés, constituent un assemblage de tableaux accrochés individuellement. Leur juxtaposition fait surgir un système de surveillance mis en exergue par l’installation d’un moniteur vidéo qui diffuse les images captées lors de la Résidence.