Dans sa cinquième interprétation libre et mise en scène du texte de Woyzeck, Souphiène Amiar étudie le rapport entre Marie et Frantz. Il réactualise le texte de Büchner et utilise également des textes de Simone Weil.
Coralie Desbrousses, la comédienne choisie pour cette pièce, et Souphiène Amiar ont tous deux été accompagnés par l’Hospice général. Ils saisissent ainsi cette opportunité comme une évidence de travail sur eux-mêmes, leurs situations étant quelque peu le reflet du texte de Woyzeck. Dans cette version, la dégradation économique dont sont victimes les protagonistes et le stress permanent qui en découle réduisent leur corps à être le seul recours qui s’offre à eux. C’est la seule chose qu’ils pourront éliminer, puisque la seule qu’ils possèdent.