Dimension : 30 x 5 x 65 cm
Techniques : objets trouvés, assemblage, peinture
Dans les ateliers qu’il propose, Thomas Schunke travaille sur la notion d’art comme jeu d’identité et de différence. Lui-même étranger habitant Genève, il sait ce que signifie de ne pas vivre dans son pays d’origine. Par conséquent, il permet à chaque participant-e d’explorer sa propre identité par rapport à celle des autres, de vivre en paix avec soi-même et ses différences, et également en paix avec les autres et leurs singularités.
Ses ateliers se veulent à la fois poétiques et philosophiques. Il propose aux participant-es de créer des œuvres avec le médium artistique de leur choix : arts visuels, arts vivants et performatifs, écriture et poésie. Bref, tout est possible !
Réalisation
« Mes thèmes tournent autour de la problématique écologique, de l’impact des activités humaines sur l’environnement. Ceci implique forcément une critique de l’organisation sociale, politique et économique de la société de la consommation. Avec mes objets et agencements j’aimerais mettre ce fond théorique dans une pratique de la perception et de la pensée.
La plupart de mes travaux artistiques se base sur le recyclage et la récupération, un choix à la fois esthétique et politique. Récupération minimale des matières premières et restes de la Nature que la civilisation humaine a toujours utilisés comme la pierre, le bois, l’os, les coquillages, une branche du marronnier pour laquelle le contexte du lieu joue aussi un rôle significatif. Recyclage des déchets, surtout en plastique, au bord de l’Arve, du lac et de la mer si je m’y trouve.
Comme il y a une semaine à San Sebastian ou j’ai collectionné des os de seiche que j’ai combinés avec des cuillères en plastique trouvées également à la plage pour les transformer en coupes à dessert pervers. Pour le dire en bref: je suis un observateur-cueilleur qui pratique une archéologie du contemporain pour travailler sur une dystopie ironique du présent.
C’est sur ce terrain de recyclage et de la récupération que je me suis trouvé sur un terrain commun avec Pascal. Il avait commencé dans un stage créatif à construire des masques avec des vinyles récupérés. C’était un point de départ pour partager les pratiques, élargir leur spectre et arriver au triptyque performatif. »