Table ronde : rendre visible l’invisible

Table ronde I Rendre visible l’invisible : quand la création artistique favorise la cohésion sociale

Jeudi 14 septembre, 17h-19h, Maison des arts du Grütli – Fonction cinéma, 16 rue du Général-Dufour, 1204 Genève

Cette table ronde sera l’occasion de revenir sur la mise en mouvement des Résidences croisées et d’approfondir la diversité des bénéfices qui en résulte, que ce soit du point de vue de l’action sociale ou de la vie culturelle. La précarité des artistes, la déstigmatisation et l’intégration des demandeurs d’aide sociale et des requérants d’asile, les enjeux de la participation culturelle, mais aussi les mécanismes d’exclusion et d’inclusion, ou encore le développement et la valorisation des talents, seront parmi les nombreux thèmes abordés.

L’idée sera aussi de voir comment les Résidences croisées peuvent servir de pilote pour d’autres programmes, et comment mobiliser correctement les talents artistiques dans la fabrique de la cité, dans le respect de leurs contraintes et singularités. Ce type de programme culturel hybride s’inscrit dans un mouvement de décloisonnement de la culture et de nombreux créateurs ou parties-prenantes sont aujourd’hui demandeurs d’interactions. L’art et la culture restent indéniablement de puissants leviers de lien social et de sens dans un monde vécu comme incertain et en profonde mutation.

Les panélistes :

Thierry Apothéloz, Conseiller d’Etat en charge du département de la cohésion sociale

Laurence Etienne, responsable du centre d’action sociale de Carouge (Hg)

Sami Kanaan, Conseiller administratif de la Ville de Genève

Sylvie Léget, responsable du projet Résidences croisées (Hg)

Jacqueline Ricciardi, artiste-interprète des arts de la scène et participante de Résidences Croisées

Claude-Hubert Tatot, historien de l’art et responsable de l’orientation master TRANS (Head–Genève)

Modératrice : Raphaële Bidault-Waddington, fondatrice du LIID Future Lab